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Chaque geste compte

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Quels sont les poissons les plus sains à manger, pour soi et la planète ?

2 min

Description

La surexploitation des ressources de la planète concerne aussi les océans. Tout comme la pollution… Aujourd’hui, 90 % des espèces marines commerciales sont surexploitées ou pêchées à la limite de durabilité, alerte l’ONG Greenpeace. Autre information inquiétante, pour notre santé cette fois : les produits de la mer sont la principale source d’exposition au mercure pour les humains. Amateurs de produits iodés, pas de panique : il est possible de trouver des poissons à manger sains pour la santé et dont la pêche ne met pas en danger la planète !

Components

Pour préserver votre santé, privilégiez les poissons à chaîne courte

Il s’agit ici, entre autres, des anchois de l’Atlantique nord-est, des maquereaux sauvages de l’Atlantique nord-est, des sardines de Méditerranée... Les poissons prédateurs qui sont en bout de chaîne alimentaire, comme l’espadon, le thon, le requin, le brochet, ont eux accumulé à travers leur alimentation trop de métaux lourds. Sans compter qu’ils sont parfois en voie de disparition. 


Et pour éviter de mettre en danger l’équilibre des océans ?

L’association WWF a créé un guide très complet qui indique quelles espèces de poissons sont à privilégier selon leur provenance, les techniques de pêche employées, et les modes de gestion des stocks mis en place. Il recommande par exemple de privilégier la consommation de Merlan Bleu d’Atlantique nord-est, de palourdes, de moules du Chili ; de chinchards des eaux portugaises et des Açores; de lieux noirs des mers de Barents, de Norvège et d’Islande ; de plie de la Mer du Nord… Et indique les espèces à éviter dans tous les cas : anguilles ; bar de Méditerranée ; morue/cabillaud du Pacifique ; daurade royale d’élevage ou daurade royale sauvage pêchée au chalutage ;  lotte de Méditerranée ou de la mer Adriatique ; panga de Thaïlande…

Selon les scientifiques, certaines espèces envahissantes comme la rascasse volante (Pterois volitans), ou poisson-lion, et ses belles rayures épineuses, sont même à consommer sans modération. Envahissant, ce poisson venu de l’Océan Indien menace l’équilibre marin, puisque que, sans prédateur mais très vorace, il détruit les autres espèces. Il a d’abord conquis les eaux de Floride, puis les Caraïbes, et à présent s’attaque à la Mer Méditerranée, aidé par le réchauffement climatique. En plus, sa chaire - débarrassée de ses épines - est délicieuse ! 

Dans tous les cas, jetez un œil du côté des nouvelles initiatives qui proposent des poissons issus de la pêche durable, c’est-à-dire une pêche qui abîme le moins possible l’équilibre de l’environnement et les travailleurs. Ces entreprises, associations, ou label garantissent un maximum de poissons pêchés à la ligne (exit le chalutage de fond ou les dispositifs de concentration de poissons), de saison, issus d’une pêche artisanale et en circuit court ! Enfin, comme pour la viande, il nous faut réduire notre consommation de poisson.

Conseil

L’Organisation mondiale de la santé recommande ainsi de manger 11 kilos de poisson par personne et par an, soit moitié moins que notre consommation moyenne actuelle. Moins, mais mieux !